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L'article du jour porte sur une des grandes expositions du Louvre en ce moment. Consacrée à la collection de manuscrits de Giorgio Vasari, l'exposition "Giorgio Vasari - Le Livre des dessins, destinées d'une collection mythique" est l'une des expositions phares de la saison culturelle. Le public s'y trouve plongé dans l'univers du premier historien de l'art et grand écrivain Giorgio Vasari.
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Pour les historiens de l'art, Giorgio Vasari est le père fondateur de cette discipline. Il est historiquement reconnu pour son célèbre ouvrage "Les Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes" paru en 1550, avec une seconde édition en 1568. Cet ouvrage est un énorme recueil consacré à l'art et aux artistes de la Renaissance. Des centaines y sont catalogués par ordre chronologique et l'auteur y donne une analyse détaillée de leurs travaux.
Attribué à Leonard de Vinci, sept études de têtes ©artetdecouvertesbyanna |
Egalement collectionneur de dessins, c'est dans la deuxième édition de son ouvrage qu'il fit figurer les premiers dessins de sa collection personnelle. Cette dernière est considérée comme la première ayant une visée historisante. Deux jours après la mort de l'artiste, ses héritiers remirent au grand Duc de Toscane le Libro, qui regroupe les dessins recueillis par Vasari. Mais par la suite, l'ouvrage disparu de la circulation. Aujourd'hui, on ne sait qui possède vraiment des feuillets du célèbre Libro que de nombreux historiens de l'art ont souhaité obtenir.
L'exposition plonge donc le visiteur dans cette athmosphère de parchemins et de dessins minutieux tracés à l'encre rouge. Dès le début, je peux observer la grande finesse des traits et l'incroyable travail des ombres et lumières. Ils sont d'une précision si remarquable qu'il faut s'en approcher pour bien en apprécier chaque détail.
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Les dessins sont exclusivement réalisés sur des feuilles de papier à l'encre et à la plume. Seuls quelques fonds colorés auraient pu être réalisés différemment. Présenter une collection uniquement composée d'oeuvres réalisées à la plume et non à la peinture permet aux visiteurs de mieux appréhender cette technique qui fut longtemps sous-estimée. Les dessins et croquis nous permettent également de découvrir des oeuvres qui ne furent parfois jamais concrétisées sur des tableaux ou en sculptures. On se plonge alors dans la pensée de l'art, dans son imaginaire afin de pouvoir mieux le comprendre.
Marco Del Moro, Diane et Endymion ©artetdecouvertesbyanna |
Pour moi, ces dessins ont été durant longtemps une face cachée des artistes. Moins appréciés que les tableaux, ils étaient notamment conservés dans des archives et collections privées, et non exposés dans de grandes galeries d'art. C'est bien plus tard qu'ils ressortirons et répondront à de nombreuses questions des historiens de l'art. Ils permirent parfois d'attribuer un tableau à tel ou tel artiste, ou encore de comprendre le cheminement de la pensée de l'artiste pour composer son tableau.
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Aujourd'hui, ces oeuvres sont à leur tour les sujets de grandes interrogations. Les spécialistes tentent pas à pas de reconstituer leur cheminement et de comprendre les liens qui les unissent les uns aux autres. Cela nous permet à nous, chercheurs contemporains, de pouvoir retracer peu à peu le chemin des pensées qui parcouraient les artistes.
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J'ai vraiment adoré cette exposition. Pouvoir découvrir une nouvelle facette de l'art de la Renaissance est une belle occasion de connaître d'avantage les génies de cette grande époque. Je vous conseille vivement d'aller la visiter, elle est assez exceptionnelle.
Source : https://www.louvre.fr/en-ce-moment/expositions/giorgio-vasari
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