Au bord de la mare aux nénuphars ©DR |
Au programme ce weekend, visite du Musée de l'Orangerie, proche du Palais du Louvre. Depuis longtemps je voulais le visiter, pour la plus belle série d'oeuvres qu'il abrite : les Nymphéas de Claude Monet.
Pour atteindre le musée, il
faut entrer par le coté ouest du Jardin des Tuileries. Ce côté borde la place de
la Concorde, la plus grande
place de Paris. En y entrant je me trouve face à cette magnifique vue sur le Louvre. Le Jardin des Tuileries est
un de mes jardins préférés à Paris. A la Française, il regorge d'oeuvres d'art qui par leur beauté invitent à s'y promener,
voire à s'y perdre.
Le musée était l'ancienne orangerie du
Palais du Louvre. Ce bâtiment avait pour fonction l'hivernage des plantes du
jardin afin de les protéger du froid. Mais aujourd'hui ce sont entre autres Les Nymphéas qu'il protège.
Les Nymphéas sont un ensemble de 250 peintures à l'huile peintes par Monet durant les 31 dernières années de sa vie. Toutes ne sont pas de la même forme, certaines sont carrées, d'autres rectangulaires ou encore circulaires, et avec des tailles très variables. Elles sont conservées dans différents musées à travers le monde.
Ce qui me frappe en arrivant au musée, c'est que contrairement à l'architecture extérieure qui est en accord avec le style du Louvre, l'intérieur est d'apparence très moderne. Ce qui contraste totalement avec ce à quoi je m'attendais. Une fois entrée, trouver la salle d'exposition des Nymphéas fut très simple. Les tableaux qui composent cette série sont immenses et nécessitent une salle de grande envergure. Après avoir franchi une première salle entièrement blanche, je me retrouve au centre des 4 premiers grands tableaux.
Immédiatement je suis frappée par leur taille. Ils sont beaucoup plus grands que je le pensais. Les Nymphéas épousent la courbure de la salle. L'endroit se veut reposant, tel que l'artiste l'aurai souhaité. Le silence étant de rigueur, je peux imaginer quel serait le bruit de cette mare aux nénuphars que Monet à voulu nous montrer. L'oeuvre est si grande que, proche de la toile, je peux voir avec précision chaque coup de pinceau que l'artiste à posé. Car en effet, vue la grandeur du tableau, le peintre à utilisé de gros pinceaux. Et cela donne un rendu un peu flou, presque un effet d'inachèvement. Je me sens si petite à côté de ces tableaux. Je prends le temps de regarder chaque détail de chaque panneau. L'oeuvre est trop belle pour passer à coté du moindre détail.
Pour l'apprécier en entier il faut se reculer au centre de la salle. Elle est immense, magique, vivante. Je peux presque me représenter le calme mouvement de l'eau déplaçant les nénuphars au gré du vent. L'impression générale est incroyable. Tel que l'avait souhaité les artistes impressionnistes, le tableau étonne par son angle de vue -en plongée sur la marre-, sa technique -effet de pris sur le vif-, ainsi que par le travail pointu de la lumière et des couleurs qui procurent au tableau un aspect brumeux. La représentation semble presque s'animer.
Détails d'un tableau ©Art et découvertes by Anna |
Durant un long moment, je déambule dans les deux salles qui abritent cet ensemble. Il faudra aller dans d'autres lieux parisiens pour en voir davantage. En effet, le Musée de l'Orangerie, le Musée Marmottant et le Musée d'Orsay sont les principaux détenteurs de cette superbe série de tableaux. Ou bien pourquoi pas prendre la route jusqu'à Giverny, pour voir le lieu qui a tant inspiré Monet. Mais là-bas, il y aura certainement un peu plus de monde...
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